Critique - Brazil
Brazil, un mélange détonnant à mi chemin entre rêve et réalité, ambition et utopie.
Il dénonce ce système où le peuple est oppressé par un jet d’information omniprésent.
Chaque personne se transforme insensiblement en pion, incapable de réfléchir par soit même.
Un monde de totalitarisme, où l’indépendant est traqué et où la bourgeoisie est complètement déconnectée du monde qui l’entoure.
Un univers d’excès, où la chirurgie esthétique est appliquée en surdose et où les papiers administratifs ont raison des anarchistes.
Et demandez à l’auteur d’où vient ce nom si étrange qui ne correspond à rien dans cette œuvre ? Il vous répondra qu’il ne sait pas non plus, mais que le plus important à retenir, « c’est l’impossibilité de fuir la réalité ».
2 h 20 min
- Titre original : Brazil
- Durée : selon les versions, 131 minutes, 142 minutes ou 94 minutes
- Réalisation : Terry Gilliam
- Scénario : Charles McKeown, Tom Stoppard et Terry Gilliam
- Musique originale : Michael Kamen
- Directeur de la photographie : Roger Pratt
- Décors : Norman Garwood
- Costumes : James Acheson
- Montage : Julian Doyle