Témoignage... le club international

Publié le par Tim

Dong Nai (Vietnam), Karlsruhe (Allemagne), Daytona (USA), Leicester (UK), Varsovie (Pologne), Vaasa (Finlande), Pékin (Chine), Aartselaar (Belgique), Dublin (Irlande), Barcelone (Espagne), Puerto Ordaz (Venezuela) ... non, ce ne sont pas les destinations à la mode au ClubMed mais quelques unes des 23 villes du monde ayant vu passer des élèves de 4ème année pendant leurs stages.

 

Ne rêvez-vous pas d’un peu d’exotisme, d’aventure et de changement dans vos petites vies bien rangées (encore que ce dernier point reste à prouver…) ? Non vraiment pas ?

Bon … ne me dites pas que vous n’avez même pas envie de vérifier cette légende urbaine qui dit que l’accent français fait craquer du monde à l’étranger ? Ah ? Je préfère ce sourire que vous esquissez … quand même, vous voyez bien que vous avez envie de partir faire un petit tour ! Le monde entier vous tend les bras.

 

Normalement vous parlez Anglais … hum … normalement. Ainsi qu’une langue secondaire, que ce soit l’Allemand, l’Espagnol, le Russe, l’Italien, le Japonais ou autre … Quoi qu’il en soit, c’est le moment d’apprendre, vous ne progresserez jamais autant qu’en sautant à pied joints dans l’inconnu.


Partir, me direz-vous, c’est bien beau ; mais partir où ?

 

Tachez d’embrasser un instant le nombre de destinations qui vous sont offertes !

D’après une étude menée pour la Conférence des grandes écoles, parue dans le magazine « Le Monde Campus » du 5 Novembre, l’Europe de l’Ouest est encore la grande meneuse de la course aux destinations préférées des étudiants français (50%). suivie de près par l’Amérique du Nord (20%), l’Europe du Nord (9%) et l’Amérique Latine (7%), l’Asie (6%), et l’Europe Orientale (4%) et enfin quelques petits points restants à l’Afrique et au Moyen Orient. Bref, ne tentez même pas l’excuse du « mais il n’y a nulle part où aller » ça ne marchera pas avec moi !

 

Maintenant que vous avez envie de partir (ah si ! je vous assure, vous avez super envie !) et que vous savez où aller, il faudrait trouver quoi y faire.

 Le « must » reste encore un stage de longue durée ou un semestre d’étude, mais les Jobs d’été ou les stages linguistiques permettent aussi de mettre un pied en terrain inconnu sans vraiment trop se mouiller.

La raison de votre départ vous est personnelle. Cela peut être pour l’apprentissage d’une langue, la découverte d’une culture ou d’un endroit, le besoin de bouger, l’envie de se mesurer à quelque chose de nouveau, de rencontrer des gens différents etc. ou même tout à la fois ; quoi qu’il en soit, il y a plein à y faire et rien à regretter. Croyez-moi sur parole, frittez vous un peu à la culture d’un pays, tachez d’ouvrir grandes vos mirettes et vous allez passer un séjour certainement dépaysant et pour sûr passionnant. Dans le cadre de votre cursus à l’EPF, vous devez effectuer 3 stages alors pourquoi ne pas vous lancer à l’occasion de l’un d’entre eux ?

 

Pour vous en convaincre, voici quelques témoignages « trois mois après » de 3 élèves de 4ème année ayant pris la poudre d’escampette pour leur stage :

 

J'ai aimé :

 

  • discuter avec des autochtones très ouverts, intéressés sur mon pays d'origine ;
  • me dépasser et mûrir sur beaucoup de points ;
  • faire du tourisme ;
  • avoir une expérience inédite à faire partager aux autres.

 

J'ai moins aimé :

 

  • le cadre de mon stage (recherche en université) ;
  • le manque de communication avec mon maître de stage.

 

Mes conseils :

 

  • bien choisir le sujet du stage ;
  • ne pas hésiter à sortir avec les connaissances du pays.

 


 (Corinne – 6 mois à Karlsruhe, Allemagne)

 

 

J'ai aimé :

 

  • essayer et réussir à me faire comprendre avec mon niveau d’anglais loin d'être parfait ;
  • vivre une « auberge espagnole » ;
  • côtoyer une nouvelle culture, d'autres habitudes, d'autres références (économiques, historiques, politiques, utopiques...).

J'ai moins aimé :

 

  • stage finalement moins intéressant que prévu.

 

Mes conseils :

  • tout difficile que ce soit, on en apprend énormément sur le monde et surtout sur soi.

 

(Audrey  – 3  mois à Vaasa, Finlande)

 

 


J'ai aimé :

 

  • découvrir le regard sur la France à l’étranger ;
  • vivre le « melting pot » américain et les bons et mauvais cotés de la vie professionnelle en aux USA ;
  • être loin de la France pendant un temps donné.

J'ai moins aimé :

 

  • ne pas être en contact avec des « jeunes » et partager la vie universitaire américaine.

     

Mes conseils :
  • un tel stage se prépare avec soin de longs mois à l’avance (assurances, visa, argent etc.).
(Tim – 6  mois à Chicago, Illinois USA)

 

 

Un conseil global pour finir, partez et vivez votre voyage a 100 à l’heure, vous en sortirez grandis, la tête pleine de rêves de découvertes et d’aventures.

 

Une constatation redondante que nous avons faite : tous les étudiants (ou presque) n’ont qu’une idée en tête ; Repartir, là bas ou ailleurs, mais repartir !!!

 

Pour toute question, n’hésitez pas à passer au service international ou m’envoyer un mail : tim.bourguignon@gmail.com

 

Publié dans Numéro 2

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